(Co-Founder)
Je crois beaucoup au fil rouge, celui qui relie les uns aux autres, qui crée les rencontres. La robe est un peu comme un fil rouge dans mon histoire. Enfant, j’économisais pour le spécial mode du Vogue ou l’Officiel. Azzedine Alaïa ou Jean Paul Gauthier peuplaient littéralement mes rêves. Mais à l’âge adulte, c’est une robe d’avocat que j’ai enfilée. Parce que l’avocat c’est celui (ou celle) qui sert, défend et qui fait un serment d’humanité. Des robes célèbres ont guidé ce pas, comme Gisèle Halimi ou Robert Badinter. Ce furent de fabuleuses années, au cours desquelles j’ai appris la rigueur, le don de soi et l’écoute de l’autre pour le protéger, toujours au mieux.
À 40 ans, j’ai eu la chance de pouvoir changer de vie. D’assumer cette passion pour le vêtement en essayant d’y donner un sens, de faire quelque chose d’utile. Cela fait des décennies que je regarde les femmes, au bureau, dans la rue… Et je vois toujours de la beauté dans chacune d’elles, beauté que parfois elles ne soupçonnent pas. Aider les femmes à prendre confiance, à être plus fortes par le vêtement ; l’idée d’Une Robe Un Soir était née.
Le vêtement est tout sauf futile, il vous arme. Partager le beau vêtement, rendre le luxe accessible, j’y vois comme un passage de témoin. Au bureau avec des vêtements qui vous renforcent mais n’entravent pas la féminité. Le soir avec des robes qui se mettent au diapason de ce que vous avez envie de dire ou de vivre.
Le partage aussi parce que la surproduction textile est une course folle dont nous sommes tous comptables. Un vêtement ne doit pas être jetable ou dormir dans un placard. Il doit multiplier les expériences, comme nous, être le témoin de soirées mémorables. Au pluriel.
La location offre ce partage. C’est intelligent, vertueux et c’est depuis près de six ans une aventure incroyable.
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